L’association PREHANDYS 27 s’est rapprochée d’une autre association DYSPHASIE QUEBEC qui accompagne les familles sur les mêmes objectifs à une échelle évidemment plus importante.
Pascal DESAUTARD, enseignant référent a lui aussi constaté les grandes difficultés des enfants dysphasiques, le désarroi des familles et les difficultés des différentes équipes enseignantes pour accompagner au mieux l’enfant vers sa réussite éducative et sociale.
Aussi, l’enfant bloqué dans la communication verbale et non verbale devient vite en décalage total avec son environnement. Des aménagements spécifiques sont nécessaires à son développement ainsi qu’à ses apprentissages.
Nous proposons un projet qui permettrait de confronter nos savoirs sur ce trouble entre nos différents pays afin d’en tirer le meilleur pour les enfants.
Le Canada parait correspondre à nos attentes sur ce sujet car précurseur sur ce sujet :
- Organisation annuelle d’un colloque international sur la Dysphasie,
- Prise en charge dès la petite enfance par un dépistage précoce,
- Séances orthophonie au sein des établissements scolaires.
Nous réalisons ce projet avec le concours de différents acteurs (thérapeutes, enseignants de la maternelle jusqu’au collège, MDPH et membres associatifs représentant les familles) qui travaillent au quotidien avec les enfants et pourront échanger sur leurs méthodes d’accompagnement.
QU’EST-CE QUE LA DYSPHASIE ?
La dysphasie est un trouble structurel de l’apprentissage de la famille des DYS, se manifestant par un déficit important au niveau de la communication orale et verbale : l’enfant dysphasique n’acquiert pas normalement le langage, d’où des difficultés à exprimer ce qu’il pense ou souhaite dire, mais également à comprendre ce qu’on lui dit.
La dysphasie est donc un handicap à part entière. Les problèmes d’expression, de perception et de compréhension sont indépendants de la volonté de la personne qui en souffre à s’exprimer, à percevoir et à comprendre.
Les enfants Dysphasiques sont pris en charge à l’heure actuelle de façon trop tardive, et les différents acteurs (généralistes, familles, écoles, etc.) ne sont pas formés au diagnostic et aux prises en charges nécessaires au développement de l’enfant.
Préhandys 276 